Made in China : le 08/08/08

Vous l’aurez tous remarqué, vendredi dernier : le 08/08/2008 a été donné le coup d’envoi des jeux olympiques à Pékin (en même temps je ne sais pas comment vous auriez pu y couper).
Et peut-être avez vous également noté, au gré des commentaires, que cette date n’a pas été choisie au hasard par les autorités chinoises.
En effet, le 8 est LE chiffre porte-bonheur en Chine. Symbole pris très au sérieux par la population et leurs autorités.
Plus que porte-bonheur même, le 8 est un signe de prospérité. En gros : plus de 8 pour gagner plus de sous, donc avec pas moins de trois 8 dans la date, on est plutôt bien parti.

Les chinois, dans leur pragmatisme, ne s’embêtent pas d’une quelconque morale judéo-chrétienne et lorsqu’ils prient ou déposent des offrandes dans les temples, c’est avant tout pour se souhaiter plus d’argent. Notion intimement liée au bonheur. Un exemple : demandez à n’importe quel jeune d’une des grandes villes côtière ce qu’il aime faire le week-end, quels sont ses hobbies. Il répondra – indépendamment de son sexe : le shopping ! Point de sport, de ciné ou de jeux vidéo. Non, le week-end la jeunesse envahit les centres commerciaux.

Mais je m’égare.
Le 8 donc.
les chinois sont près à payer des fortunes pour avoir un numéro de portable avec le plus de 8 possibles. Les plaques d’immatriculation comportant des 8 s’envolent aux enchères.
Mieux, les mariages ont explosé vendredi dernier (plus de 16000 rien qu’à Pékin) et un nombre incroyable de naissances ont été programmées pour cette année, voire programmées – ce fameux 8 août – par césarienne.

Le 8 est également un élément marketing à ne pas prendre à la légère, d’où le succès prédit de l’A380 en Chine et le choix du 787 pour le nouveau Boeing.

A l’inverse, le 4 est très mal considéré. En effet, 4 se dit en chinois « si » (prononcer  » sseeeuh »), prononciation très proche du mot « mort ».
J’ai entendu lors des commentaires de la cérémonie d’ouverture, que cette superstition n’avait cours que dans le sud vers Canton. Je ne suis pas d’accord. Encore au niveau de Shanghai en sont pas rares les grattes-ciels et les immeubles d’habitation passant allégremment de l’étage 3 à l’étage 5.

A défaut de taoisme ou de confucianisme, combattus par Mao : un mélange d’argent et de superstitions : voilà la nouvelle religion chinoise.

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Goodie Bag : allez, parce qu’on n’est jamais sérieux plus de 5 min sur ce blog, je vous rapporte une petite blague qu’on m’a racontée ce week end (graveleuse, la blague… j’y peux rien, je ne retiens que celles là…)

C’est une jolie femme, mariée, mais dont le couple bat un peu de l’aile. Elle ne sait plus trop quoi faire pour que cela aille mieux et elle se rend donc chez son psy.
Qui lui conseille de changer d’air, de prendre des vacances pour faire le point.
Ca tombe bien ! répond-elle, j’avais prévu d’aller aux Antilles.
Là voilà donc arrivée sur la plage de St Anne, en petit maillot de bain tout sexy. Là son regard croise celui d’un black extraordinaire.
Arrive le soir, en boite, par un hasard comme on n’en fait plus, son regard croise à nouveau celui du black, un vrai Apollon. Coup de foudre réciproque, ils passent la nuit ensemble.
Et la suivante
Et la semaine qui suit.
Le dernier jour, avant le départ, tout de même elle lui demande :
« Mais au fait, je ne connais même pas ton prénom »
« Tu vas rire », lui répond-il, « mais je m’appelle Neige »
« Ouh là, mon mari ne va jamais me croire quand je lui raconterai que je me suis prise 20cm de neige pendant 10 jours… »

Oui, bon, pas la peine de laisser un commentaire sur celle là…. *siffle*

Chine : le Tibet, mais pas que…

C’est Ze actualité du moment : que faire face à la montée de la répression chinoise au Tibet et doit-on se servir des JO comme levier comme le préconise Reporters sans Frontière ?? Que faire fasse à la censure chinoise ? Cette dernière interrompant la diffusion de la cérémonie de la flamme olympique lors de l’intervention de RSF.

Je ne pense pas pour ma part qu’il faille envisager un quelconque boycott, l’ouverture de la Chine au monde et son interaction avec les JOs étant positifs. L’idée d’un sportif français suggérant que les participants portent un signe distinctif pour protester lors de la cérémonie d’ouverture me semblent plus juste (faut juste que ce ne soit pas « trop » subtil). Devant l’afflux de reporters – sportifs – touristes étrangers, la censure chinoise aura plus de mal à s’exercer et on ne peut qu’encourager l’échange entre chinois et occidentaux. Par contre, il faut en parler à cette occasion, la Chine voulant jouer sur les places mondiales, il faut qu’elle en accepte les règles du jeu et bien se rendre compte de l’image qu’elle donne. La Chine est sensible à son image, elle y travaille d’ailleurs beaucoup pour ces jeux, et je suis curieuse du rendu qu’on va avoir (cours d’anglais pour les chauffeurs de taxi, apprentissage des règles de base de la courtoisie : faire la queue, ne pas cracher…)

Les JOs sont un évèvements d’une importance capitale pour la majorité des jeunes chinois. Cela signifie que « ca y est » la Chine est sortie du tiers monde et à toute sa place sur la scène mondiale, elle retrouve sa grandeur d’antan. Les chinois éprouvent une fierté sans borne concernant ces JOs. Avant que je ne quitte Beilun, mon petit collègue chinois m’avait offert toute la série des peluches mascottes (ce qui devait représenter pas loin du quart de son salaire…) en m’assurant qu’on se reverrait en aout 2008 : il était absolument impensable pour lui que je ne sois pas de retour en Chine à cette date pour assister à l’évènement. Le monde entier se devant d’être à Pekin, pour assister à l’avènement chinois.

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Made in China : Les slogans

Si il y a un truc qui surprend en Chine, ce sont ces gigantesques affiches avec des slogans à la gloire du pays, ou pour l’achèvement de ceci ou cela. Généralement à l’entrée des villes, ou dans des zones en développement. Souvent aussi à l’entrée des sites touristiques.
Héritage maoiste j’imagine. Pendant la révolution culturelle, les étudiants étant obligé de créer ces « big character poster » à la gloire de Mao et du communisme. (bah.. pour remplacer les cours d’EMT..)

Mais ce qui est marrant c’est qu’ils sont maintenant systématiquement traduits en anglais.. et heu.. comment dire.. ça laisse pantois.

Des exemples à l’entrée de Beilun : grosse bourgade industrielle-polluée dans laquelle je vous le rappelle nous avons passé 3 ans :

Tiding over difficulties to achieve brilliance (surmonter les difficultés pour rencontrer l’excellence). Avec des plateformes pétrolières en toile de fond.. so romantic

Security of Beilun – Contructing together a peaceful home (la sécurité de Beilun : contruisons ensemble un foyer paisible). J’adore l’envol des oiseaux.. quand on sait qu’il n’y en quasiment plus en Chine… Tous massacrés durant Le Grand Bond en Avant ou je ne sais quelle campagne de Mao qui avait décrété les oiseaux comme nuisibles car ils mangeaient les graines du peuple. Moralité, plus d’oiseaux, insectes en pagaille, récoltes gâchées, famine, etc etc….

Bon celle là j’arrive pas à lire et je ne me souviens plus de ce qui était écrit.. vous remarquerez juste qu’ils ont pris des laowai (étrangers), qui ont l’air mais super contents d’être là (put your hands in the air…). D’ailleurs il y a quelque temps, avant l’arrivée de mannequins professionnels, si vous étiez occidental vous aviez de grandes chances de vous retrouvez mannequin en Chine (d’ailleurs, il est encore possible dans les petites villes de se faire « scouter » dans les bars à expats, c’était arrivé à Zhom..)

Alors celle-là c’est ma préférée : Ecology of Beilun – creating a harmony between human and nature (écologie de Beilun : créons une harmonie entre l’humain et la nature)
Il est ô combien dommage que vous ne voyiez pas l’arrière-plan (pas de panoramique, photo prise dans le taxi..bref), car vous aviez respectivement à gauche et à droite :
– une grosse usine avec des tas de cheminées qui fument (noir) et des containers à perte de vue.
– un lot de 3 palmiers en plastiques, un vert, un jaune, un rouge. (TOUT en rouge hein, tronc y compris)
Les chinois ne sont pas trop sensibles à l’ironie je pense..

Le problème étant vous l’aurez compris que la plupart des slogans chinois sont quasiment intraduisibles… et sont systématiquement en décalage complet avec la réalité.. mais ça ne dérange personne.

Made in China : petits papiers et tampon rouge

ou pourquoi la mode du « 0 papier » n’est pas prête d’arriver en Chine.

Lors de votre premier jour de travail, on vous remet précieusement un tube de colle blanche liquide…
Soit, dites vous, mais étant donné que vous avez également la chance d’etre muni d’une agrafeuse, pour votre première note de frais vous agrafez consciencieusement tous les justificatifs à votre petit papier. Mais, voilà, le tout vous revient pleine face 2 jours après et vous êtes prié d’utiliser la fameuse colle « en haut à gauche ».

Depuis vous vous maculez régulièrement et les doigts et votre bureau, en pestant contre les habitudes chinoises…
Au bout de 6 mois nous avions percé le mystère ! La faute aux archives ! Effectivement, on peut observer au bureau des finances une énorme machine à trouilloter (je parle pas de la petite perforatrice, mais du gros truc à levier) et régulièrement les piles de notes de frais sont trouillotées EN HAUT A GAUCHE, là ou il y a la colle et consciencieusement ficelées et mis en tas pour les archives… Forcément, une agrafe là au milieu et c’est le bordel….

Et ce n’est pas le seul pré-requis à la note de frais chinoise. Tout papier, pour être officiel, doit être tamponné. En rouge. (le noir ca marche pas)
Je vous explique pas la galère quand vous avez oublié de faire tamponner la facture.
Yep, la signature n’a pas de valeur légale. Seul le « sceau » officiel en a. (je ne parle pas des particuliers). Et celui qui a la garde du sceau a le « pouvoir du crâne ancestraaaal » (heu non c’est autre chose…), enfin le pouvoir absolu quoi.
Et dans les boites, il est gardé dans le coffre fort.
Et pour avoir accès au sceau (genre pour signer un contrat, payer un truc, que sais-je encore…), il faut un papier… officiel… donc avec un autre sceau, que détient une autre personne… vous commencez à entrevoir pourquoi des fois l’expat en Chine provoque d’irrémédiables maux de tête chez les occidentaux.
Jusqu’au jour où vous trouvez l’astuce : ils veulent un tampon rouge ?? OK, je vais leur en donner. Et vous allez à la petite échoppe du coin vous en faire fabriquez un au nom de la position que vous occupez dans la boite et c’est plié !
( testé et approuvé par le Zhom quand il était responsable du département qualité, comme quoi des fois un peu de pragmatisme ne nuit pas)

Made in China : indispensable Mingpian

Que vous alliez en Chine pour le boulot ou pour les vacances (et plus généralement en Asie) vous allez OBLIGATOIREMENT revenir les poches pleines de mingpian !
C’est un incontournable. Impossible de se présenter à quelqu’un sans tendre AVEC les DEUX mains et en inclinant la tête le précieux carton, je veux bien sûr parler de la Carte de Visite !
Impossible d’ailleurs non plus de repartir d’un magasin sans une pile du fameux truc (des fois que tu voudrais le recommander à tes potes).
Il doit y avoir toute une industrie derrière.
Je subodore même que la mingpian chinoise soit à l’origine de la déforestation mondiale voyez.
Bref.
Donc au début vous trouvez ça plutôt agaçant. Surtout que c’est limite une religion ce truc là. La déférence avec laquelle ça se manipule et se range dans des petites boites métalliques (sauf que vous ça atterrit IMMANCABLEMENT dans la poche du jean qui passe à la machine…)
Mais après quelques trajets en taxis durs de la feuille, qui n’ont de cesse de répéter « gei wo mingpian, mingpian, mingpian *  » rapport à votre accent pitoyable. Vous vous trouvez à les collectionner, voire à les quémander et les garder dans un petit livret spécial qui fera bientôt l’épaisseur du bottin parisien dans votre sac à main.

Rigolez pas : c’est VITAL cette chose là.
Et dans les rencontres d’expat’, ca s’échange comme des cartes Pokémon même. Je t’échange le super resto de Shanghai contre le génial tailleur de Hangzhou.
Et le jour où vous êtes vraiment assimilé, en plus de votre mingpian professionnelle à deux faces (anglais / chinois), vous vous retrouvez à en faire une perso, pour que vos potes réussissent à expliquer au taxi comment arriver chez vous…

* : donne moi la carte de visite !

PS : yep, ça c’était la notre.. je suis pas sûre que les chinois appréciaient l’image d’Epinal, mais bon..
PPS : et mon petit nom (à gauche) en chinois c’était Xi Xi, prononcer sissi, comme l’impératrice quoi… parce que Cécile ils y arrivaient vraiment pas…
PPPS : et vous savez quoi ? je viens d’en retrouver encore DEUX dans mon porte-feuille… c’est comme les francs depuis le passage à l’euro, dans 10 ans on en retrouvera encore..

Made in China : des petits papiers….

Parlons un peu shopping… La chine est un paradis pour les shoppeurs. C’est bien simple, vous demandez à un jeune chinois (fille ou garcon) quels sont ses hobbies, qu’est-ce qu’il fait le week end, la réponse sera invariablement : shopping. Pas ciné, sport ou virée avec des copains, non, non : shopping.

Alors comme vous êtes expats vous devez vous adapter donc vous vous mettez aussi à aller faire du shopping :-)

Le problème c’est que le week end, TOUS les chinois font comme vous, et que même si il y a un million de boutiques ben c’est bondé quand même. Mais vous vous entêtez et examinez quand même la marchandise : mouais bon, pas mal, je repose et reviendrai si je ne trouve pas autre chose : GROSSE ERREUR. La fringue a été examinée par une laowai (étrangère), donc est HYPE, donc il faut l’acheter (merci les cosmo et cie de complexer les chinoises), donc, si jamais vous vouliez l’acheter : c’est trop tard, une chinoise se sera empressée de la prendre.

Après faut essayer. Là une ARMEE de vendeuse (main d’oeuvre pas chere, au moins 10 personnes aux 10m carrés) vous entourent et vous examine en même temps que vous vous examinez dans le miroir… (vous savez, avant j’étais timide et disais toujours non quand une vendeuse me demandait si je voulais de l’aide, voire ne rentrais pas dans un magasin si j’étais la seule cliente : BEN JE SUIS VACCINEE MAINTENANT)

Si, d’aventure, vous voulez payer il va falloir s’armer de patience. Vous vous dirigez vers la caisse, biffeton dégainé pour pouvoir partir plus vite croyez-vous. Ben non, on veut pas de votre argent et on vous remet à la place du sac plastique tant attendu trois papiers : un rose, un jaune et un vert…

Gné ?

yep, c’est pas là qu’on paie.
Faut traverser tout le centre commercial pour mettre la main sur la caisse centrale. Caisse qui prendra votre argent et vous remettera en échange (non non, toujours pas le sac plastique avec votre fringue), les deux papiers : le rose et le jaune AVEC UN TAMPON (sans tampon, point de salut).
Retour donc à la case départ, caisse du magasin donc – enfin si on peut parler de caisse – à laquelle vous remettez le papier jaune tamponné et qui en échange vous remet la marchandise tant attendue. Le papier rose, vous en faites ce que bon vous semble, vous vous le mettez quelque part, c’est égal.

Tout cela bien entendu dans un centre commercial bondé et avec la règle chinoise évoquée dans le billet sur les transports en commun.

J’y ai survécu mais ai dégouté à jamais Zhom du shopping.

Made in China : Le délicat problème des chaussettes

La Chine est un pays de contradictions, le « communisme de marché », déjà comme notion, ca se pose là.

Mais c’est à l’échelle de la petite vie de tous les jours qu’on se rend bien compte de l’ampleur des contradictions chinoises. Un exemple :

Les chinois sont généralement soucieux de leur intérieur (même si ils balancent les ordures par les fenêtres… dites pas que c’est faux, mon crâne en sait quelque chose), ce qui a pour conséquence (dans les familles un minimum aisées il faut bien le dire) un étalage de la collection de chaussons blancs monogrammés des hôtels du coin à l’entrée de l’appartement.
Oui, quand on entre chez des amis chinois, on se déchausse (rapport aux rrrreark-ptous collés sous les semelles notez, finalement il y a une certaine logique), et c’est là, le problème.

Car voyez-vous, la grande majorité des chaussures portées par nos amis chinois sont en faux-cuir 100% pétrole, donc je vous apprends rien en disant que le pied ne respire pas. Si encore ca s’arrêtait là.

Mais les chaussettes, itou, synthétique oil & gas. La grande mode chinoise étant les socquettes-collant, vous savez, c’est comme un bout de collant qui arriverait juste à la cheville (le truc qui parait qu’il faut pas mettre avec des leggings car la mode est aux pieds nus mais que tu mets quand même sinon tu te gèles les orteils, tant pis pour les open-toes). Ben TOUTES les chinoises en portent, même en jupe avec des sandales (et ca saucissone bien la cheville) et vous savez quoi ? les mecs aussi…. yep, la première fois que j’ai vu un collègues en costard avec des socquettes-collants noires avec broderies ca m’a fait drôle à moi aussi.

Tout ca pour dire que forcément, quand tout se plastique est laissé à l’entrée, et bien le pied, il s’exprime, et je suis pas sûre que le fait de se déchausser soit la meilleure des solutions pour l’hygiène et le bien-être de ses voisins…

Made in China : à la gare routière…

… ou ferroviaire d’ailleurs, le principe est le même.

Faut quand même que j’avoue un truc. Les trains et les bus en Chine sont hyper, hyper ponctuels. Sans blague. Je ne conseillerais pas le bus pour des raisons de sécurité routière (je n’ai jamais fait de Ningbo-Shanghai sur autoroute sans voir un accident.. des trucs hallucinants d’ailleurs, le bus qui prend l’autoroute à l’envers ca existe – le plus inquiétant d’ailleurs c’est que ca ne surprend personne), mais le train c’est top.

Bon, faut reconnaître le nom des villes en Chinois mais à part ca, ca le fait (pis la nouvelle gare au sud de Shanghai est absolument magnifique)

Non, le problème est avant : faut prendre le billet…

Car même en partant du principe que vous parlez parfaitement chinois, il faut encore pouvoir le prouver à la guichetière, et donc pour ca APPROCHER DU GUICHET.

Il faut savoir une chose, en Chine, malgré ce qu’on pourrait en penser au vu de l’histoire communisme et tout et tout (ou peut-être justement à cause de cela), c’est chacun pour soi, spécialement d’ailleurs dans les files d’attente. Les chinois sont fortement indisciplinés et n’hésitent pas à se bousculer et se passer les uns devant les autres. Par contre, un regard sévère et un « bai dui » (va faire la queue !) et hop ils retournent derrière… mais bon, quand il y en a 100 qui poussent ca devient un peu sport.

On a donc développé pour ca la technique dite « d’encerclement » du guichet. Contre de la technique chinoise qui veut que le suivant dans la queue attaque par le côté et dépose son argent en hurlant à la guichetière sa destination avant que tu n’aies pu piper mot.

Là avec la technique, tu fais front à 4 : un qui parle et 3 qui protègent les ailes.

Le problème, c’est quand t’es tout seul…

Ci dessus la nouvelle gare ferroviaire de Shanghai