Travailler avec une névralgie cervico-brachiale : Est-ce possible ?


La névralgie cervico-brachiale est une condition douloureuse qui affecte le cou et les membres supérieurs. Elle est causée par la compression ou l’irritation des nerfs cervicaux, entraînant des douleurs intenses, des engourdissements et des faiblesses dans les bras et les mains. De nombreux patients se demandent s’ils peuvent continuer à travailler avec cette affection et quelles précautions ils doivent prendre pour éviter d’aggraver leur état.

Les symptômes de la névralgie cervico-brachiale

Les symptômes de la névralgie cervico-brachiale sont variables et peuvent être plus ou moins sévères selon les cas. Ils incluent :

  • Douleur au niveau du cou, de l’épaule, du bras et/ou de la main
  • Engourdissement, picotements ou sensation de brûlure dans ces mêmes zones
  • Faiblesse musculaire, en particulier lors de mouvements spécifiques du bras et de la main
  • Diminution de la mobilité et raideur au niveau du cou et de l’épaule.

Peut-on travailler avec une névralgie cervico-brachiale ?

La capacité à travailler avec une névralgie cervico-brachiale dépend principalement de la gravité des symptômes, du type de travail effectué et de l’efficacité des traitements mis en place. Dans certains cas, il est possible de continuer à travailler malgré la douleur, tandis que dans d’autres situations, un arrêt temporaire ou même définitif peut être nécessaire.

Les facteurs qui influencent la capacité à travailler

Plusieurs facteurs peuvent impacter la capacité à travailler avec une névralgie cervico-brachiale :

  • Le type de travail : les métiers qui requièrent des mouvements répétitifs du bras et de la main, des efforts physiques importants ou des postures contraignantes pour le cou sont plus difficiles à maintenir avec cette condition.
  • La gravité des symptômes : si les douleurs sont intenses et invalidantes, elles risquent d’empêcher la réalisation correcte des tâches professionnelles.
  • Les traitements médicaux : selon leur efficacité, ils peuvent permettre de mieux gérer la douleur et donc d’améliorer la capacité à travailler.
  • L’adaptation du poste de travail : des aménagements ergonomiques peuvent faciliter le maintien de l’activité professionnelle en limitant la sollicitation des nerfs cervicaux.

Quand faut-il envisager un arrêt de travail ?

Un arrêt de travail peut être nécessaire dans certaines situations :

  • Si les douleurs sont trop intenses et rendent impossible la réalisation des tâches professionnelles
  • Si le travail est à l’origine de l’apparition ou de l’aggravation des symptômes
  • Si un traitement médical, tel qu’une chirurgie, nécessite une période de repos et de rééducation.

Les précautions à prendre pour travailler avec une névralgie cervico-brachiale

Pour continuer à travailler malgré une névralgie cervico-brachiale, il est essentiel de prendre certaines précautions afin de limiter les risques d’aggravation de la condition :

  1. Maintenir une posture adéquate : adopter une position ergonomique au travail, en veillant notamment à ce que l’écran d’ordinateur soit à hauteur des yeux et que les bras soient soutenus.
  2. Faire des pauses régulières : se lever et bouger toutes les heures pour éviter de rester trop longtemps dans la même position.
  3. Renforcer les muscles du cou et des épaules : pratiquer des exercices de renforcement musculaire peut aider à mieux supporter la douleur et à maintenir une bonne mobilité articulaire.
  4. Consulter régulièrement un médecin : suivre un suivi médical adapté permet de s’assurer que les traitements prescrits sont efficaces et de bénéficier de conseils pour adapter son activité professionnelle.

Les traitements de la névralgie cervico-brachiale

Le traitement de la névralgie cervico-brachiale vise principalement à soulager la douleur et à améliorer la qualité de vie du patient. Plusieurs options thérapeutiques peuvent être proposées :

  • Médicaments : des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des analgésiques et des relaxants musculaires peuvent être prescrits pour réduire la douleur et l’inflammation.
  • Thérapies manuelles : l’ostéopathie, la chiropraxie ou la kinésithérapie peuvent contribuer à améliorer la mobilité articulaire et à diminuer les tensions musculaires.
  • Infiltrations : l’injection de corticoïdes dans l’espace intervertébral peut permettre de calmer temporairement la douleur en cas d’échec des autres traitements.
  • Chirurgie : en dernier recours, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour libérer le nerf comprimé et soulager définitivement la douleur.

En conclusion, travailler avec une névralgie cervico-brachiale est possible dans certains cas, à condition de prendre les précautions nécessaires pour ne pas aggraver la condition. Un suivi médical régulier et un éventuel aménagement du poste de travail sont indispensables pour assurer un maintien de l’activité professionnelle sans mettre en péril la santé du patient.

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